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    25 AOUT 1944 LA LIBERATION DE PARIS

    Ca.Ravages
    Ca.Ravages
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    Féminin Lion
    Messages : 41
    26082014

    25 AOUT 1944 LA LIBERATION DE PARIS Empty 25 AOUT 1944 LA LIBERATION DE PARIS

    Message par Ca.Ravages

    25 août 1944 - 25 août 2014 - Libération de Paris

    Quand de Gaulle refusait de proclamer la République

    « La République n’a jamais cessé d’être. La France libre, la France combattante, le Comité français de libération nationale l’ont, tour à tour, incorporée (…). Moi-même, je suis le président du Gouvernement de la République. Pourquoi irais-je la proclamer ? »

    La scène est désormais fameuse. Le soir du 25 août 1944, dans un Paris qui vient à peine d’être libéré, alors que les Allemands sont encore à ses portes, à Saint-Denis ou à la Villette, le général de Gaulle se rend à l’Hôtel de ville, haut lieu des déclarations républicaines depuis 1848. Le héros de la France libre a fait son entrée dans la capitale en milieu d’après-midi par la porte d’Orléans, alors que les combats se poursuivent. Il apprend, furieux, que Leclerc a laissé Rol-Tanguy, le chef communiste des FFI parisiens, figurer comme cosignataire de la capitulation allemande.

    Il s’installe à l’hôtel Saint-Dominique, au ministère de la Guerre, puis se rend dans la soirée à la mairie, où l’attendent la municipalité provisoire (Comité parisien de la Libération), le Conseil national de la Résistance (CNR) et une foule immense. C’est là qu’il y prononce ces phrases qui sont entrées dans la légende : « Il y a là des minutes qui dépassent chacune de nos pauvres vies. Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière. »

    Ce texte fondateur du mythe de la France se libérant seule couronne l’œuvre du Général depuis ce 18 juin 1940 où il s’est levé contre l’esprit de capitulation. Il évoque à peine « le concours de nos chers et admirables alliés ». Son propos est de souligner le rôle de la France dans sa propre délivrance. « Nous voulons entrer sur son territoire comme il se doit, en vainqueurs. C’est pour cela que l’avant-garde française est entrée à Paris à coups de canon. C’est pour cela que la grande armée française d’Italie a débarqué dans le Midi ! » depuis le 15 août. Il a quelques mots pour la résistance intérieure, mais ne mentionne même pas le Conseil national de la Résistance (CNR).
    Des enjeux de taille

    Or, justement, le président du CNR, le catholique Georges Bidault, successeur de Jean Moulin, suggère au héros de la France libre de renouer avec une tradition séculaire. N’est-il pas temps comme Lamartine, le 25 février 1848, ou comme Gambetta, le 4 septembre 1870, et, après quatre ans de pétainisme, « de proclamer la République » ? De Gaulle s’y refuse sèchement, affirmant que Vichy n’était qu’un régime illégitime, nul et non avenu. Le Général précise : « La République n’a jamais cessé d’être. La France libre, la France combattante, le Comité français de libération nationale l’ont, tour à tour, incorporée (…). Moi-même, je suis le président du Gouvernement de la République. Pourquoi irais-je la proclamer ? » Ainsi se trouvait consacrée, contre le romantisme révolutionnaire, la thèse de la continuité républicaine. Le Général donnait naissance à une tradition assez ambiguë, selon laquelle la République n’aurait jamais cessé d’exister ; elle ne pouvait pas être rendue responsable de ce que fit l’État français. Ce qui est aujourd’hui si difficile à comprendre par beaucoup de nos contemporains.

    Pour bien saisir la position du général de Gaulle, il faut remonter au moins trois jours avant le ­Débarquement, le 3 juin 1944. Le Comité français de libération nationale (CFLN), le fameux « Comité d’Alger », qui représente depuis l’été 1943 l’organe exécutif de la France combattante, vient de se transformer en Gouvernement provisoire de la République française (GPRF). Mais les Alliés sont sceptiques. Il a fallu se hâter pour leur faire comprendre que les Français n’accepteront pas, comme cela a été fait lors du débarquement en Sicile en 1943, que le territoire national soit administré par les Alliés, sous l’égide de l’AMGOT (Gouvernement militaire allié des territoires occupés). L’AMGOT est une offense à la souveraineté française. La France n’est pas l’Italie fasciste. La République, affirme de Gaulle, c’est la France libre qui s’est toujours battue aux côtés des Alliés. Une fois libérée, elle doit pouvoir s’administrer seule. Les Britanniques, en particulier le Foreign Office, en sont convaincus. Mais le président Roosevelt, qui craint de Gaulle, ses airs hautains et voit en lui une sorte de dictateur, estime qu’il faut attendre avant de reconnaître un gouvernement provisoire en France. Celui-ci doit faire la preuve qu’il est accepté par la nation française.

    Les enjeux sont donc de taille. Avant même le débarquement du 6 juin, le GPRF se prépare donc à rétablir l’État. Un petit comité, composé de moins d’une dizaine de personnes, a la lourde tâche de sélectionner les futurs commissaires de la République destinés à remplacer, au fur et à mesure de l’avancée des Alliés, les préfets de Vichy. Le Comité se méfie des communistes. Craint-on vraiment qu’ils cherchent à prendre le pouvoir ? Comme le rappelle l’historien Maurice Agulhon, Staline ne peut se le permettre sous peine de prendre le risque d’un renversement des alliances tant espéré par les nazis. Mais le PCF peut « tirer parti de l’exaltation », comme l’écrit le Général dans ses Mémoires de guerre. Il faut éviter que ne se reproduisent les erreurs du débarquement de Corse, en septembre 1943, où le Front national, d’obédience communiste, avait procédé à des élections à main levée dans les communes. Ce qui avait ensuite nécessité plus de deux mois pour rétablir la légalité républicaine.

    Il faut donc jouer au plus fin et au plus vite, sans ignorer entièrement la Résistance communiste. Le GPRF va donc accepter la création de Comités départementaux de libération (CDL), désignés pour siéger à côté des autorités de la République, tout en évitant qu’ils ne se transforment en « soviets locaux ».
    C’est le « plus grand jour depuis la prise de la Bastille »

    Selon Jean-Louis Crémieux-Brilhac, témoin et historien de la France libre, les mesures prises permirent d’éviter que le « soulèvement général » lancé le 6 juin ne se transforme en anarchie généralisée et que le pays ne connaisse « les convulsions qui ont secoué l’Italie ou la Yougoslavie et ensanglanté la Grèce ». Certes, à certains endroits, on ne pourra empêcher des cas « d’épurations sauvages », mais, en général, les dérapages furent contenus. Une semaine après le débarquement, le 14 juin, le général de Gaulle peut débarquer pour la première fois depuis le 18 juin 1940 en France métropolitaine. Il se rend à Bayeux et à Isigny, où il est reçu en sauveur par les populations à peine libérées. Le « plébiscite du cœur » confirme les Alliés dans l’idée que de Gaulle est le véritable représentant du peuple français.

    Le commandant en chef des troupes alliées, le général Eisenhower, le reconnaît, malgré Roosevelt. C’est dans ce climat politique favorable que les Alliés vont laisser une division française, la 2e DB du général Leclerc, s’emparer de Paris le 25 août, afin que la capitale soit libérée par des Français (alors même que les Alliés avaient prévu de la contourner pour ne pas être ralentis dans leur marche). Pour de Gaulle, la libération de Paris est stratégique. Il faut éviter un bain de sang depuis que la capitale s’est soulevée, le 19 août, et il faut établir au plus vite la légitimité du Gouvernement provisoire. Le GPRF a adopté, le 9 août 1944, l’ordonnance « portant rétablissement de la légalité républicaine sur le territoire continental ». Ce texte pose deux principes : l’intangibilité de la République et surtout l’inexistence juridique du gouvernement Pétain. L’article 2 de l’ordonnance précise que sont « nuls et de nul effet tous les actes constitutionnels, législatifs ou réglementaires (…) promulgués sur le territoire continental postérieurement au 16 juin 1940 ».

    La date du 16 juin peut surprendre. Elle était ­celle de la nomination - parfaitement légale - de Pétain à la présidence du Conseil. Elle est très en amont des Actes constitutionnels de juillet 1940 qui, eux, sont des textes contraires à l’esprit de la République, par lesquels Pétain se voit accorder les pleins pouvoirs. Mais, pour de Gaulle, il s’agit, en remontant si haut, de nier l’armistice de 1940 et tout ce qui s’est succédé depuis. Si, dans les faits, l’ordonnance de 1944 n’abolit pas tous les actes de Vichy - elle en valide même certains sans importance ; article 8 -, elle fait tabula rasa de la législation antirépublicaine de Vichy. Le droit républicain était à Londres et à Alger.

    Ainsi, le soir même du 25 août, le général de Gaulle ne pouvait, en se rendant à l’Hôtel de ville, que refuser de « proclamer » la République. Celle-ci n’avait, de son point de vue, jamais cessé d’exister en sa personne. Le lendemain, l’immense défilé de l’Étoile à Notre-Dame rejoua les grands moments d’unité nationale de l’histoire républicaine, de février 1848 au 11 novembre 1918. C’est le « plus grand jour depuis la prise de la Bastille », écrit le correspondant du magazine Life. De Gaulle a gagné son pari sur Roosevelt : il est le représentant légitime d’une République qui, au prix d’une certaine fiction que d’aucuns lui reprochent aujourd’hui, pourra bientôt s’asseoir à la table des vainqueurs. Au soir de sa vie, de Gaulle confiera à Jean Marin : « La France libre, c’est ce que nous aurons fait de mieux. »

    Série 2/2, parue aujourd'hui dans le Figaro, par Jacques de Saint-Victor.
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